Vous souhaitez dynamiser votre stratégie de marketing par e-mail ? Cet article est fait pour vous !
Au début de l’année 2020, notre partenaire spécialisé dans le Marketing Automation, Dotdigital a procédé à une amélioration de sa solution dans le but de réduire de 50% le délai d’envoi des e-mails via son outil.
Comment s’y sont-ils pris ? En doublant la capacité de leurs serveurs ? En ajoutant une centaine d’adresses IP ? En mettant en place un code secret que tous les ingénieurs de déploiement connaissent, mais refusent de mettre en œuvre, permettant ainsi d’accélérer davantage l’envoi des e-mails ? On vous en dit plus !
Le simple changement qui a fait toute la différence…
En réalité, la modification apportée est assez minime : l’équipe Dotdigital a simplement restructuré l’ordre des destinataires lors de l’envoi des e-mails. Auparavant, il était aléatoire. Après cette modification, les premiers à recevoir les e-mails sont ceux qui avaient téléchargé le plus récemment le pixel de suivi contenu dans le mail, c’est-à-dire les « ouvreurs » récents.
C’est simple, n’est-ce pas ?
Dans son témoignage, Tam Bond (Responsable des opérations de messagerie chez Dotdigital) déclare qu’elle a pu développer cette théorie en se basant sur ses 7 années d’expérience dans l’envoi d’e-mails en masse, d’analyse de données et grâce à ses relations avec des experts dans le domaine de la délivrabilité. Celle-ci affirme que les fournisseurs de messagerie électronique peuvent ajuster dynamiquement la vitesse de réception des e-mails, en fonction des destinataires et de leurs interactions avec ces mails.
Si vous commencez par envoyer des messages à des destinataires inactifs qui n’ont jamais d’engagement avec vos mails et qui les signalent comme du spam, cela indique clairement au fournisseur de messagerie que vos mails ne sont pas souhaités. Ils n’ont pas envie d’accepter davantage de courriers indésirables.
En revanche, en débutant l’envoi d’Le pouvoir de l’ouverture des e-mails
Depuis bien longtemps, l’ouverture d’un e-mail ne correspond plus à l’action humaine consistant à lire le contenu. Cela fait plusieurs années que Gmail a commencé à faire du pre-caching sur les images, c’est-à-dire stocker des ressources avant qu’elles ne soient réellement nécessaires, pour éviter un temps d’attente lors de l’apparition des images. Depuis, de nombreux autres fournisseurs de messagerie ont fait de même. Bien que cela pose un problème aux spécialistes du marketing, il existe de bonnes raisons pour lesquelles les fournisseurs de messagerie font du pre-caching. En effet, cela permet d’offrir aux utilisateurs une expérience sans couture lorsqu’ils naviguent d’un mail à un autre (éliminant les délais de téléchargement des images pour chaque nouveau message) et de réduire la charge technique globale (le volume important de requêtes DNS nécessaires pour récupérer les images peut être contraignant, et les fournisseurs de messagerie atteignent également des limitations de débit). La bonne nouvelle, c’est que même si l’ouverture d’un e-mail ne signifie pas nécessairement qu’un être humain l’a réellement lu, c’est le signe que celui-ci a été livré dans la boîte de réception. S’il est classé dans le dossier “spam”, cela montre que le destinataire ne lui fait pas confiance et qu’il ne souhaite pas donner l’information que son adresse e-mail est active (d’où le fait qu’il ne pre-cache pas les images). Selon la théorie de Tam Bond, axez prioritairement l’envoi de vos e-mails aux destinataires actifs (ceux qui recevront à coups sûr votre message). Cela envoie un signal positif, indiquant que vous envoyez des e-mails pertinents, qui ne finiront pas dans les “spams”. Dans l’ensemble, la vitesse d’envoi chez Dotdigital a été multipliée par 2. Cela s’est particulièrement remarqué lors des envois vers les adresses de messagerie gratuites de Microsoft (hotmail.com, outlook.com, etc.), avec des vitesses 80% plus rapides. De plus, pour certains expéditeurs utilisant des stratégies d’envoi légèrement plus risquées, elles ont été jusqu’à 10 fois plus rapides. Il est important de souligner que cette logique ne s’applique pas aux tests fractionnés, car cela fausserait artificiellement la mesure des taux d’ouverture, ce qui signifie que la campagne A serait toujours favorisée dans ce cas.Améliorer la délivrabilité des e-mails et le positionnement dans la boîte de réception
Doubler la vitesse d’envoi